01 Avr L’influence du vent au biathlon : capteur de vent à ultrasons CV7-V aux Jeux Olympiques
Les Jeux Olympiques 2022 viennent de se terminer et nous avons l’agréable surprise de voir nos capteurs de vent à ultrasons CV7-V sur les épreuves de Biathlon devant nos écrans. Donc dans un premier temps, nous tenons à féliciter les équipes françaises pour leur parcours aux Jeux Olympiques et notamment Quentin Fillon-Maillet pour sa médaille d’or !
En 2022, les J.O se sont passés dans la capitale chinoise, Pékin. Plus précisément, les différentes compétitions se sont faites dans 3 endroits :
- Pékin (ou Beijing), où la plupart des épreuves se font dans la ville,
- Zone de Yanqing, pour le ski alpin, le bobsleigh, la luge et skeleton,
- Zone de Zhangjiakou, plus précisément à Taizicheng, à plus de 150 km de kilomètres de la capitale pour pouvoir réaliser les compétitions avec la neige.
La ville de Taizicheng a accueilli divers sports des Jeux Olympiques d’hiver, comme le biathlon, le ski de fond, le saut à ski, le ski acrobatique et le snowboard.
Dans cet article, nous nous intéresserons particulièrement au biathlon.
Qu’est-ce que le biathlon ?
Les différentes épreuves au biathlon
Pour commencer, le biathlon est un sport d’hiver qui regroupe plusieurs disciplines : le ski de fond et le tir.
Il existe 6 types d’épreuves à cette discipline :
- Individuel,
- Sprint,
- Poursuite,
- Relais,
- Départ en masse,
- Relais mixte.
Chaque épreuve possède son propre « règlement », pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous renseigner ici.
Quelles sont les règles du biathlon ?
Lorsque nous avons découvert ce sport, on se posait beaucoup de questions sur les règles de ce type de sport. On s’est pas mal renseigné pour vous expliquer les grandes lignes. Il faut savoir, aux Jeux Olympiques, qu’il y a 11 épreuves différentes, 5 pour les hommes, 5 pour les femmes et 1 mixtes. Et chaque épreuve contient des règles de distances, de pénalités et d’objectifs qui diffèrent.
Selon les épreuves, le départ s’effectue échelonné ou en groupe. La course s’entrecoupe de deux ou de quatre sessions de tir et des tours de piste en ski de fond qui font entre 2.5km à 4km. Après un tour de piste, les skieurs s’élancent sur la piste de tir. La difficulté est de maitriser son tir malgré l’essoufflement provoqué par la course.
Le tir s’effectue en position debout ou couché. Pour la position debout, le skieur doit être arrêté et les bâtons posés au sol. En position couché, le concurrent peut appuyer les coudes sur le sol. La distance de tir est toujours de 50 mètres. L’objectif est d’abattre 5 cibles. les cibles ont un diamètre de 45mm pour le tir couché et de 115mm pour les tirs debout. Les cibles manqués doivent être rattrapés par des pénalités. Dans la plupart des épreuves, chacune entraine un tour de pénalité de 150 mètres, sauf dans l’épreuve dite de l’individuel où une cible ratée rajoute 1 min au chronomètre.
Quelle est l’influence du vent au biathlon ?
Lors de la partie de ski de fond au biathlon, le vent n’est pas facteur de grand changement dans la course.
Cependant, lors des épreuves de tir, l’influence du vent au biathlon est présente, en effet, le vent influe sur la trajectoire de la balle sur la cible. À une distance de 50 mètres, la balle peut connaître plusieurs rafales de vent. Pour cette raison, plusieurs drapeaux rouges sont disposés sur le terrain de tir. Cela indiquent aux tireurs la force et la direction du vent. Malgré que ce soit pas précis, c’est pratique pour connaître une idée générale de la force et de la direction du vent.
Crédit : BMW IBU World Cup Biathlon
Pour connaître la réelle influence du vent lors des tirs, les professionnels du sport olympique ont besoin d’instruments de mesure plus précis. Un des clients de LCJ Capteurs, Suomen Biathlon Oy, l’entreprise finlandaise utilise des capteurs de vent à ultrasons Cv7-V lors de ces compétitions.
Les girouette-anémomètres à ultrasons se placent au niveau du pas de tir, à quelques mètres de la trajectoires des balles. Les données vent indiquent aux entraîneurs la véritable direction et vitesse du vent que la balle subit et l’influence du flux d’air sur sa trajectoire. De cette façon, les entraîneurs évaluent l’influence du vent sur la précision des tirs des biathlète, c’est une aide précieuse. En effet, en cas d’échec au tir, les entraîneurs peuvent en déterminer la cause :
- le vent ou une rafale,
- un mauvais réglage du viseur,
- un coup de doigt sur la queue de détente de la carabine.
D’autre part, les données vent mesurées sont utiles à la retransmission de l’information du vent sur les médias pour une insertion vidéo lors de la diffusion d’images en direct.
Comment notre capteur de vent à ultrasons CV7-V se démarque-t-il aux Jeux Olympiques de Pekin ?
Ce n’est pas la première fois que l’on voit nos capteurs dans des compétitions de biathlon. Depuis 2014, Suomen Biathlon Oy, plus connue sous le nom de Biathlon target system Kurvinen, utilisent nos girouette-anémomètres à ultrasons CV7-V pour le biathlon. Notre première image provient d’une compétition en Estonie datant de 2018 ! Et nous en avions déjà reparlé en mars 2020 dans l’article « LCJ Capteurs présent dans le biathlon« .
Depuis, les girouettes-anémomètres ultrasoniques se démarquent par leur fiabilité et sa précision puisqu’elles offrent des données de vitesse et de direction du vent précises, en dépit de températures très basses. L’entreprise finlandaise SUOMEN nous fait confiance puisqu’ elle en fait l’installation régulièrement pour connaître l’influence du vent au biathlon lors des grandes compétitions, notamment aux Jeux Olympiques d’hiver à Pékin.
De plus, le capteur reste discret en compétition car il est très compact avec ses 64 mm de diamètre et sa couleur blanche.
Nous ajoutons les informations sur le vent à nos données de tir lorsque nous avons la possibilité d’emporter notre équipement. Sur la plupart des épreuves de coupe du monde où nos cibles sont installées, les anémomètres LCJ Capteurs sont utilisés.»
Le capteur de vent à ultrasons CV7-V : le capteur polyvalent par excellence !
Les capteurs de vent à ultrasons de la gamme CV7 sont connus pour leur polyvalence dans leur usage. Breveté en 2007, sa technologie permet aux transducteurs de communiquer par paires latérales. Ce capteur, monté sur un bras en aluminium de 31 cm de longueur, se place idéalement en hauteur pour ne rencontrer le moins de turbulences possible. Aujourd’hui, il est utilisé aussi bien sur :
- les voiliers,
- les capitaineries,
- les chalutiers,
- les grues portuaires,
- les bateaux de transport et de secours,
- ainsi que sur des bouées connectées.
Il est également utilisé sur le marché terrestre, notamment dans :
- l’agriculture de précision,
- petit-éolien,
- sécurité du public,
- qualité de l’air,
- bâtiments intelligents,
- le sport (comme le Biathlon),
- et bien d’autres.
C’est en 2011, que LCJ Capteurs entre dans le domaine terrestre en proposant également des capteurs de vent à ultrasons avec des protocoles spécifiques à ce marché. Tout a commencé lorsqu’un distributeur de produits de gestion de bâtiments intelligents danois s’est retrouvé sur un voilier équipé d’une girouette-anémomètre à ultrasons LCJ Capteurs modèle CV7. Après avoir été interpellé par ce drôle d’appareil en tête de mât, il s’est montré tout de suite intéressé pour s’en procurer un. LCJ Capteurs a reçu, peu de temps après, une demande de renseignements, de prix, puis une commande ferme. Après quelques ajustements sur la partie fixation, l’aventure sur le marché terrestre a ainsi débuté.
LCJ Capteurs s’adapte aux besoins des marchés, en réalisant des capteurs “sur-mesure” selon un cahier des charges défini avec l’utilisateur. L’entreprise nantaise continue de mettre en avant son esprit d’innovation et d’adaptation pour répondre à des besoins en constante évolution.
