12 Mai Le CV3F sur la maquette du nouveau porte-avions de la DGA !
Ces derniers jours nous avons pu remarquer la sortie d’un drôle de navire « miniature ». Il s’agit tout simplement de la maquette d’un porte-avions. Les essais sont effectués par la DGA (Direction Générale de l’Armement) pour le futur porte-avions de la Marine Nationale. La maquette qui mesure 10 mètres de long, qui représente 1/30ème par rapport au futur véritable porte-avions. Un capteur de vent à ultrasons CV3F équipe la maquette du porte-avions.
Quel est le projet de la DGA avec cette maquette ?
Grâce à une vidéo Facebook de La Provence Alpes, nous avons pu voir naviguer sur le lac de Castillon, dans les Alpes de Haute Provence, la maquette du futur porte-avions. En effet, le choix du lieu n’est pas anodin car il devient un terrain d’entraînement du futur navire de la Marine Nationale. A priori, la navigation sur ce lac permet d’effectuer des études acoustiques. Ainsi, les ingénieurs ont la possibilité de mieux repérer les problèmes au vu du peu de bruit de fond du lac.
De plus, cela permet à la maquette du porte-avions de 3 tonnes de faire des tests de manœuvrabilité sur le lac. Ces tests ont leur importance car la principale mission du porte-avions est le lancement des avions. Son rôle est de faciliter les décollages et les appontages des avions de chasse. L’orientation du porte-avions a son importance, en particulier par rapport au vent.
En effet, la manœuvre de virer de bord pour être en face ou contre le vent produit de la gîte. Pour cela, la gîte du navire va être étudiée pour qu’elle soit la plus faible possible. Cette étude a pour but de maintenir le pont d’envol le plus droit possible par rapport à la mer. Pour cette raison, sur cette maquette, on peut y retrouver le capteur de vent à ultrasons CV3F.
Quelles sont les caractéristiques de la maquette du futur porte-avions ?
Si les avions n’ont pas été reproduits sur la maquette, les conditions de reproduction sont quasi-réelles pour la mise en place de la simulation. Avec ses 10 mètres de long, la maquette du PA-NG possède les mêmes fonctions que le successeur du Charles de Gaulle :
- Un moteur à propulsion électrique,
- Un ordinateur de bord relié par wifi au navire suiveur, avec un contrôle de commande pour le manœuvrer à distance,
- Des actionneurs pour le gouvernail,
- Deux paires d’ailerons de stabilisation,
- Deux quilles antiroulis,
- Des capteurs de mesure dont notre girouette-anémomètre à ultrasons CV3F
PA-NG : le futur porte-avions français !
Si son design n’est pas encore définitif, son nom ne l’est pas non plus. Pour le moment, le projet qui succédera au Charles de Gaulle se nomme « PA-NG », une simple abréviation de « Porte-avions Nouvelle Génération ».
Le PA-NG, le navire stratégique par excellence.
Ce futur géant en acier sera doté de deux moteurs à propulsion nucléaire. Il est 50% plus puissant que le porte-avions actuel, ce qui lui permet de garder une vitesse de pointe de 27 nœuds soit 50 km/h. Il mesurera 305 mètres de long et près de 80 mètres de large pour le pont d’envol dont 39 mètres en flottaison. Son poids, chargé en déplacement, sera de 75 000 tonnes, soit plus de 33 000 tonnes que l’actuel porte-avions Charles de Gaulle.
Le PA-NG pourra accueillir un équipage d’un millier de marins, hors état-major et groupe aéronaval. L’actuel porte-avions accueille 1 200 marins. Même si le futur PA-NG est plus grand, les marins seront dans des logements où il y aurait 4 à 8 personnes par poste. À l’inverse, le Charles de Gaulle loge près de 10 à 40 hommes par poste. Cette nouvelle configuration est propice au confort et à la limitation de la promiscuité qui freinerait les volontaires à s’engager. Cela permet également de réduire la potentielle propagation rapide d’une épidémie. En effet, l’exemple le plus parlant est celui en avril 2020 avec la Covid-19 à bord du Charles de Gaulle.
Le PA-NG aura une capacité d’accueil de :
- 30 avions de chasse,
- 6 hélicoptères,
- 3 avions de guerre.
Le PA-NG : c’est pour quand ?
En étude depuis 2018, le construction devrait débuter en 2025 aux chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire. Il est l’unique chantier naval en France à pouvoir construire un navire d’un tonnage aussi important. En 2038, le PA-NG remplacera l’actuel porte-avions Charles de Gaulle.
Le coût a été estimé à 225 millions d’euros par an pendant vingt ans, soit un total de 4,5 milliards. Cet investissement sur le long terme inclut la conception, la construction et les équipements.
LCJ Capteurs : équipementier de la Marine Nationale ?
A l’heure actuelle, LCJ Capteurs a l’opportunité d’équiper des petites unités de la Marine Nationale. En effet, la Gendarmerie Maritime et la Marine Nationale profitent des performances du capteur de vent à ultrasons statique CV3F sur leurs VSMP, leurs VEH et des remorqueurs. D’ailleurs, la sécurité maritime française n’est pas la seule concernée. Les vedettes de sécurité marocaines, à titre d’exemple, sont également équipées de girouette-anémomètres à ultrasons CV3F.
Nous ne manquons pas d’envie d’équiper des navires plus importants avec nos capteurs de vent à ultrasons.