06 Avr Capteur de vent à ultrasons CV3F sur un bateau autonome ?
Vous avez bien lu, un de nos capteurs de vent à ultrasons CV3F parcourt les côtes australiennes sur un bateau télécommandé. On vous explique tout ça !
CV3F : sur un bateau autonome ?
Découvrez le projet Blue Essence de Fugro
Un bateau USV télécommandé à distance, nommé Maali, est équipé d’un capteur de vent à ultrasons CV3F. Le Fugro Maali est le premier projet Blue essence en service dans le monde. L’objectif de ce bateau semi-autonome est de longer les côtes australiennes pour surveiller et analyser des oléoducs sous-marins.
La conception du Fugro Maali
Le premier USV (Uncrewed Surface Vessel) télécommandé avec eROV (e-Remote Operations Center) pour l’inspection de pipelines de Fugro est l’aboutissement de nombreuses années de travail entre les équipes de Fugro et de Woodside.
Ce premier véhicule de surface sans équipage télécommandé de 12 mètres a été co-conçu entre les équipes de Fugro et de Woodside. Le navire inspecte à distance des pipelines de gaz. Ses premières missions commenceront dans le nord-ouest de l’Australie pour le projet North West Shelf exploité par Woodside.
L’architecture de commande robotique et d’opérations à distance de Fugro a permis d’exploiter l’USV et l’eROV sur de grandes distances avec une latence minimale et une grande fiabilité. Dans un même temps, les opérateurs de l’USV veillent à garder le contrôle des véhicules en temps réel, comme s’ils les contrôlaient depuis le pont d’un navire conventionnel.
L’inspection à distance de l’USV, la première effectuée par le nouvel USV, comprenait :
- un relevé multifaisceaux,
- une inspection visuelle,
- une évaluation de la protection cathodique des conduites de gaz.
Une conception pour réduire la consommation d’énergie fossile et les émissions en CO2 !
Connecté à des satellites, il se contrôle à distance à terre avec une latence minimale et une grande fiabilité. Enfin, cette avancée technologique permet de réduire de 95% des émissions de CO2 par rapport à un navire traditionnel.
Ce type d’équipement est une réelle avancée technologique. En général, ce type d’inspection se fait par un navire traditionnel incluant de la main-d’œuvre et l’usage d’énergie fossile en grande quantité. Ce nouveau navire consomme « seulement » 3300 litres de diesel pour environ 1300 miles nautiques (+ de 2400km).
Fugro Maali s’équipe avec du capteur de vent à ultrasons CV3F
Seul en mer, il est nécessaire pour l’équipage à terre de connaître l’ensemble des données que le Maali recueille. N’ayant pas de main d’œuvre pour la maintenance des équipements, il est important que les instruments de mesure soient fiables sur le long terme.
Parmi les équipements que possède le bateau autonome de Fugro Maali, le capteur de vent à ultrasons CV3F de LCJ Capteurs en fait partie. Ce dernier est commercialisé depuis 2001 et fait office du premier brevet de l’entreprise LCJ Capteurs. Le CV3F a forgé notre réputation pour sa robustesse et sa fiabilité dans des conditions climatiques difficiles. Il a été conçu pour les bateaux de travail « tous-temps ».
La navigation à distance : le futur ?
Cette avancée technologique a été permise par la relation et la collaboration à long terme de Fugro et de Woodside. Dans les prochains mois, d’autres défis veulent être franchis. En effet, Fugro souhaite repousser les limites des capacités des opérations à distance. LCJ Capteurs espère qu’ils continueront à innover pour proposer des solutions plus propres pour la surveillance et l’analyse sous-marines.
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